40% des ménages français détiennent une assurance-vie. Ce placement tout terrain peut en effet s’adapter à tous les objectifs patrimoniaux. Mais pour en tirer le meilleur parti, encore faut-il avoir choisi un contrat de qualité.
L’assurance-vie est une enveloppe financière dans laquelle peut être versé de l’argent librement et sans engagement. L’assureur s’occupe de tout et notamment de la valorisation du capital. À tout moment, le détenteur peut récupérer tout ou partie de son épargne. Et la règle fiscale lui devient plus favorable dès que le contrat atteint huit ans d’existence. S’il décède, le capital est transmis, dans un cadre fiscal avantageux, au(x) bénéficiaire(s) qu’il a désigné(s) dans le contrat.
Un placement à équilibrer
Ce que rapporte l’assurance-vie dépend des supports financiers choisis pour investir. Les fonds en euros, qui garantissent la sécurité du capital, ont depuis dix ans un rendement en baisse. Mais il est également possible d’investir sur des supports en actions aux rendements bien plus élevés certaines années, qui, eux, sont sans aucune garantie en capital.
Les fonds en euros restent cependant un outil indispensable pour sécuriser un capital d’autant plus que les montants investis n’y sont pas plafonnés. Mais pour gagner plus, il est intéressant de diversifier la mise et donc de prendre des risques. La gestion pilotée ou encore la pierre-papier peuvent être, par exemple, des solutions.
Plus de 200 contrats d’assurance-vie sont aujourd’hui commercialisés. Avancer sur ce marché avec prudence et prendre le temps d’examiner les offres avant d’en choisir une est essentiel.
Textes de Carine Hahn.